Sam Seale
1962 - 2017

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Biographie
Son enfance - Dublin

Sam Seale est né en 1962 à Ballyfermot, Dublin.

Sa carrière musicale a commencé le jour où il est né. Il se souvient avoir écouté la radio dans la cuisine et chanté pour sa petite sœur dans le berceau de bois rose qui avait servi pour toute la famille et qui avait été peint en bleu pour l'arrivée du prochain bébé. Il écoutait les chansons et en apprenait les paroles. Plus tard, sa petite radio à piles lui permit d'écouter Radio Luxembourg sous les draps, alors qu'il était censé dormir. Il avait 12 ans lorsqu'il fit l'acquisition de sa première guitare, achetée à un voisin et payée au fil de nombreuses semaines. 

C'était une Ibanez strat et qu'il en était fier !
 Avec ses copains Gerry et Damo, ils eurent l'idée de monter un groupe; Gerry fit l'acquisition d'une batterie, Damo d'une guitare et d'un ampli ; il prit même des cours de guitare ! Leur groupe fut baptisé « The Webb ». Chacun se mit à s'entraîner avec assiduité, dans le but de bien maîtriser son instrument. Sam n'avait pas d'ampli mais son père réussit à brancher sa guitare sur le vieux tourne-disque qui trônait au salon. C'est à ce moment-là que, suite à une dispute, Damo et Gerry décidèrent de ne plus s'adresser la parole, ce qui provoqua la mort du groupe. Sam en eu assez de jouer "Don't play your rock and roll to me", il rendit la guitare à son précédent propriétaire et reçu même son argent en retour. C'était la fin de sa carrière, pour le moment.
Son adolescence - Glenbeigh

C'est à GlenbeihCo Kerry, qu'il reçut sa première semaine de paie, avec laquelle il acheta une guitare pour 5 punts, une paire de Levis et la cassette de « Bat out of Hell »; être à nouveau propriétaire d'une guitare était un signe prometteur pour lui, signe qu'il devait persévérer dans cette direction. Il apprit à jouer dans sa petite chambre et se joignit rapidement aux musiciens qui se produisaient dans le Towers et le Glenbeigh Hotel. 

Un jour qu'il se trouvait à Dublin, il en profita pour acheter sa première guitare neuve et commença à écrire des chansons.
 Il passa deux ans à Glenbeigh, qu'il considère comme deux des plus belles années de sa vie ! En 1979, il se rendit à Londres où il voulut faire la manche, mais ses petites économies s'épuisaient rapidement et faire la manche ne rapportait rien. Il décida de partir pour Paris, où il s'acclimata très rapidement et la manche dans le métro lui permit rapidement de vivre un quotidien assez agréable. Il se trouva un coin à St Lazare pour jouer et, sa journée terminée, il allait « Chez Léon », petit bistrot de quartier où il se rend encore aujourd'hui, à chaque fois qu'il se trouve à Paris. Là-bas, les pièces récoltées étaient comptées et échangées contre des billets.

Les jours qui ne rapportaient pas, il mangeait de la soupe aux oignons avec des croûtons et du fromage, ce qui le calait jusqu'au lendemain.
Le jour de l'élection de François Mitterrand à la présidence française, le 11 mai 1981, il partagea la liesse populaire et se souvient de la meilleure « street party » qu'il ait jamais connue ! Le lendemain, il prenait le train pour gagner Genève, ville où il réside depuis.

En Suisse - Genève

Il découvrit rapidement un petit bar dans lequel les étudiants irlandais des écoles hôtelières se retrouvaient et il s'y produisait presque tous les soirs (la bière la moins chère de Genève, à l'époque) après avoir fait la manche dans la Vieille Ville.

Un soir, alors qu'il se trouvait au Postillon (aujourd'hui le « Post Café » ) en train de jouer, Francie Conway et son amie Mona Clover entrèrent ; Francie Conway lui demanda s'il pourrait jouer avec lui... C'est ainsi que débuta l'amitié de toute une vie entre eux trois, Mona étant devenue la femme de Francie. La carrière de Francie vraiment pris de l'essor en 1982 et Sam se retrouva le bras droit d'une star du rock.

Il passa les trois années suivantes aux côtés de Francie et de son entourage, rencontra toutes les personnes qui gravitaient à l'époque dans le monde de la musique, personnes qu'il retrouverait quelques années plus tard.

Alors qu'il faisait la manche dans la Vieille Ville de Genève, une fille, lui demanda de jouer « The Streets of London » pour elle, contre un whiskey... Puis un deuxième. Elle s'appelait Monique et devint sa femme quelques années plus tard ; leurs deux fils Sean et Bryan ont 20 et 18 ans ujourd'hui.

À la même époque, Chris White (The Zombies), producteur de Francie Conway, recommanda à Sam d'aller en Angleterre pour y enregistrer quelques-unes des ses chansons avec un ami à lui, John Verity (Argent). C'était la fin de sa carrière de musicien des rues.

Au printemps 1986, Sam se trouvait au studio de John Verity « Somewhere in Yorkshire », à quelques kilomètres du centre de Leeds. Ils s'étaient déjà rencontrés en Suisse l'année précédente, lors d'un festival. Alors que John lui demandait ce qu'il voulait faire dans son studio, Sam lui dit « une démo de deux de mes chansons ». John avait répliqué, avec beaucoup de sérieux « Si tu veux faire une démo, tu n'es pas à la bonne adresse ! Ici, nous faisons des disques ! »

Son premier disque "Things can only get better" sortit en Suisse en été 1986. Ce single fut bien accueilli par le milieu et ouvrit de nouvelles portes pour Sam qui, enfin, était engagé pour se produire.

Les nouvelles circulent vite dans le monde des musiciens des rues et Sam devint rapidement un héros local. Les musiciens du coin se demandaient bien qui ferait partie de son groupe. Sam, qui se produisait en solo, ne pensait pas encore à cette question.

Après avoir joué avec un groupe qui n'était intéressé que par le fait que Sam avait sorti un single en anglais, Sam fut contacté par un musicien genevois qui était un vrai fan de John Verity et qui rêvait de le rencontrer. Ils décidèrent rapidement de travailler ensemble et répétèrent quelques-unes des compositions de Sam, avec le projet d'enregistrer un album. Sam aimait beaucoup le son de ses chansons, tout était très différent et beaucoup plus excitant que de faire la manche !
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Les débuts de Blacklist

En 1987, ils se rendirent dans le Yorkshire et enregistrèrent quelques chansons, ce qui leur permit d'obtenir de nombreux engagements. Ce duo marchait très bien et, une année, plus tard, il retournèrent chez John Verity pour enregistrer les dernières chansons d'un album. "Five" sortit en 1989 et maintenant que les concerts s'alignaient, le groupe "Sam Seale Band" fut formé. Tout se passait vraiment bien pour Sam, qui se retrouvait avec des musiciens membres d'autres groupes, qui enregistraient souvent ; seul bémol, Sam était le seul à parler anglais.

Il écrivit les paroles de deux albums pour deux membres du groupe en 1991 et 1993. A cette époque-là, Sam avait écrit de nombreux titres, que le groupe jouait régulièrement. Un directeur fut engagé et, avec la démo d'un prochain album, signa avec le label « Dino Records » pour les marchés suisse, allemand et autrichien.

Parce que le groupe ne voulait pas se produire en tant que Sam Seale Band, il fut baptisé « Blacklist » ce qui s'avéra être la pire erreur jamais commise par Sam SealeLe single "Nightmare" et l'album "Blacklist" sortirent en 1993. "Nightmare" se retrouva rapidement dans les charts suisses et tout semblait aller pour le mieux...

Un jour, alors que « Blacklist » était invité à se produire à Dortmund, dans le nord de l'Allemagne et que Sam, très excité par cette perspective, contactait les membres du groupe, personne ne voulut le suivre, pour des prétextes futiles. Sam se rendit alors seul à Dortmund et en revint son rêve brisé et, surtout, le contrat dissout. C'était la fin de « Blacklist », nom prémonitoire... 

Ce coup, porté à la carrière ascendante de Sam, le força à se produire seul à nouveau, pour des cachets peu élevés. Il se produisait seul ou accompagné de différents musiciens, selon les possibilités financières et les déboires rencontrés avec « Blacklist » l'ont hanté pendant de nombreuses années.
La Music Business School

« A quelque chose, le malheur est bon »... Au printemps 1997, Sam découvrit "The Rock College" de Ballyfermot (Dublin) où son ami Francie Conway donnait des cours de musique.

De retour en Suisse, Sam fit le bilan de sa carrière, de la carrière de nombreux musiciens qu'il avait côtoyés au fil des années, il suivit un cours de « management » et tout devint clair : 

il ouvrirait une école comme celle de Ballyfermot en Suisse, pour permettre aux jeunes artistes d'éviter les écueils qui lui avaient coûté si cher !


Le 31 juin 1997, Sam ouvrait la « Music Business School » à Nyon, enfin débarrassé de ses vieux démons !

La vie de Sam devint alors très remplie ; pendant une soirée qu'il passait dans un pub avec un ami anglais, le guitariste John Wolloff, Sam lui parla de son projet de nouvel album et John lui proposa de le faire avec lui.
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Sam et le Sam Seale Band

L'album "Wigan Pier", qui contient une chanson co-écrite par le frère de Sam et une chanson de Kevin Flynn, qu'il joue souvent, sortit en 1998 et Sam se retrouvait à se produire avec le « Sam Seale Band ».

Le groupe, composé uniquement de musiciens professionnels qui entouraient Sam, se produisit dans de nombreux festivals et pour de vrais concerts. Sam était actif sur plusieurs fronts, à écrire des chansons, à mettre sur pied un festival pour les étudiants de son école, à jouer aux Etats-Unis. Cette année-là, il écrivit les paroles de l'album "Cambodia" de Bonny B., un de ses élèves.

Au fil du temps, alors qu'il jouait en solo ou en duo, il jouait souvent des chansons et de la musique irlandaises ; de plus, il avait écrit assez de titres pour faire un album exclusivement composé de chansons irlandaises. 

Il avait également rencontré quelques musiciens qui jouaient de la musique irlandaise et notamment un de ses étudiants, David O'Doherty, jeune violoniste irlandais déjà très réputé.
 Les autres musiciens étaient Christine Regard au violon et Jacques Van der Val, qui peut souffler et/ou taper sur toute sorte d'instruments à vent ou de percussion. Jacques joue toujours avec Sam aujourd'hui.

Ils enregistrèrent l'album "Story's" en janvier 2000, premier album produit par Sam. Les titres de l'album, qui a rencontré un grand succès, sont toujours très appréciés aujourd'hui.

Son album suivant, "Arthur Guinness", enregistré en 2002, fut le disque officiel du "Guinness Irish Festival" qui se déroule chaque année en Valais. Et le groupe s'enrichit de BigDave Unitt, au bodhran et Pascal Schlatter (un des étudiants de Sam) à la guitare et accompagnement voix.

En 2003, Sam écrivit les paroles de 4 chansons pour le second album de Bonny B, dont la chanson titre "If This Is Life".

Une nouvelle violoniste, Hélène Conrad, rejoignit son groupe et la prestation du groupe au Forum de Meyrin en 2002 peut être suivie sur le DVD réalisé ce soir-là, avec Little Dave à la basse (encore un étudiant de Sam) et Frank Engler à la batterie.

En 2006, Sam mit sur pied la comédie musicale "Like The Wind", qu'il avait écrite quelques années auparavant et qui dormait dans ses tiroirs ; elle fut présentée dans le cadre des Concerts des Marronniers, en présence de la mère et des soeurs de Sam, venues spécialement d'Irlande et d'Angleterre.

En 2008, Sam sortit une collection de ses chansons sous le titre "Play It Again Sam".

En été 2009, Sam retourna dans le quartier de sa jeunesse, Ballyfermot, pour s'y produire pour la toute première fois, accompagnée de Jacques Van der Val et de Francie Conway.

Mars 2011 : Sam sort son dernier album "Fairy Tales", un pur produit rock&roll, réalisé en étroite collaboration avec Lucien Granges. Leur premier concert, entouré du batteur Olivier Quinche et du bassiste Pascal Schlatter a lieu le 17 mars 2011 (St-Patrick's Day) au Dublin's Old Irish Pub de la Chaux-de-Fonds.

Le titre "Dublin's Irish Pub" a été écrit pour ce célèbre pub de la Chaux-de-Fonds (en Suisse).

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