Sri Lanka
2013

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Jour 1
Comme d'habitude pas de souci avec la compagnie d'aviation. Départ de Malé pour l'aéroport Colombo pour rejoindre notre hôtel à Negombo. A notre arrivé à Colombo, notre guide Lankesh, nous attendons et commençons déjà à nous faire partager sa passion de son pays tout le long du trajet. L'hôtel, le Jetwing Beach Negombo, est très simples et bien aérés. Mais je ne pensais pas être au bord de la mer. Après une visite du site, j'entends le bruit des vagues. Nous sommes en fait fasse des Maldives dans une grande baie de sable, mais pas blanc. Ici, le sable est formé de petits coquillages.

Jetwing Beach Negombo
Cet hôtel avec spa avec une plage privée est une excellente solution d'hébergement. Negombo Beach est l'un des sites dignes d'intérêt de la région. Cet hôtel nous propose de nous laisser séduire par les plats aux saveurs étonnantes servis dans son restaurant, ouvert pour le petit-déjeuner. Et si on cherche quelque chose de différent, on a le choix entre des barbecues et un service en chambre 24 heures sur 24.
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Jour 2
Lankesh nous raconte l'histoire de son pays en conduisant.
Le Sri Lanka est un pays d'Asie du Sud. C'est une île située au sud-est de l'Inde, peuplée d'environ vingt millions de personnes d'origines, de religions, de langues et de coutumes différentes.

Le Sri Lanka possède deux langues officielles reconnues par la constitution du pays à parts égales, le cingalais et le tamoul. La première est prédominante dans la plus grande partie du pays, car environ 73,8 % de locuteurs sont cingalais, pour environ 26,1 % de tamoul et d'autres langues comme l'anglais avec 0,1 %.

Le Sri Lanka est située dans l’océan Indien, à environ 31 km de l'Inde, les deux pays étant séparés par le détroit de Palk, mais quasiment reliés par le pont d'Adam. Sa superficie est de 65 610 km2 et sa population s’élève à plus de 20,4 millions d'habitants. Point culminant : le mont Pidurutalagala, à 2 524 m.

Les principales villes sont Colombo (capitale économique, 690 000 habitants en 2003)Kandy et Galle. Les villes autour de Colombo sont Dehiwela-Mt Lavinia (196 000 hab.)Moratuwa (170 000 hab.). La ville la plus septentrionale du pays, Jaffna (129 000 hab.) est aujourd’hui dans la zone contestée entre les militants tamouls et le gouvernement. La capitale politique est Sri Jayawardenapura, située à 15 km au sud-est de Colombo.

Le peuple élit un président pour un mandat de six ans renouvelable une seule fois. Il est à la fois le chef d'État, le chef de gouvernement et le commandant en chef des forces armées. Le président est responsable devant le parlement de ses actes et du respect de la constitution et des lois. Il peut être révoqué par un vote des 2/3 des parlementaires avec l'accord de la Cour suprême. Le président nomme et dirige un cabinet de ministres, qui sont responsables devant le parlement. L'actuel président de la République est Mahinda Rajapakse. Il a été réélu le 26 janvier 2010 à la majorité des voix.

Le parlement unicaméral de 225 parlementaires est élu au suffrage universel. Les parlementaires sont élus dans chaque province par scrutin proportionnel plurinominal pour un mandat de six ans. Le président peut dissoudre le parlement et provoquer de nouvelles élections une fois par an. Le parlement vote les lois. Le président du parlement, qui est le chef du parti majoritaire au parlement, joue le rôle de Premier ministre.

Le Sri Lanka a connu une guerre civile à partir des années 1980, qui a connu son épilogue en mai 2009.

Le climat du Sri Lanka comprend des moussons tropicales : la mousson du nord-est (de décembre à mars), et la mousson de sud-ouest (de juin à octobre). Le relief est majoritairement peu élevé, dominé par les plaines, avec un ensemble de trois zones montagneuses dans les parties sud et central de l'île. Le point culminant est le Pidurutalagala, à 2 524,13 m. Les ressources naturelles principales sont le calcaire, le graphite, les sables minéraux, pierres précieuses, les phosphates, l'argile, l'énergie hydroélectrique. L’île est reliée au sous-continent indien par le pont d'Adam, une chaîne de hauts-fonds de calcaire.

La plus grande partie de l’île est formée de plaines entre 30 et 200 mètres au-dessus du niveau de la mer. Au sud-ouest, des crêtes et des vallées montent graduellement vers le haut plateau central, donnant un aspect très découpé au paysage. L’érosion importante de la région a drainé les versants, dont la terre accumulée en aval rend la plaine fertile et propice à l’agriculture. Au sud-est, des blocs de roche nue émergent ponctuellement du sol latéritique. La transition entre la plaine et les hauteurs est abrupte. À l’est et au nord, la plaine est plate, interrompue par d’étroites arêtes de granite.

Une ceinture côtière entoure l’île à environ 30 mètres d’altitude. Une grande partie de la côte est constituée de plages de sable.

Il y a trois zones montagneuses : les monts Knuckles (Knuckles Hills) au centre de l'île, le massif Central (Central Hills) au centre-sud de l'île et les monts Rakwana (Rakwana Hills) au sud de l'île. Le massif Central abrite les plus hautes montagnes du pays, dont le point culminant Pidurutalagala, à 2 524,13 m, et le haut lieu de pèlerinage du Pic d'Adam. Le cœur de cette région est un haut plateau s'étendant selon un axe nord-sud sur environ 65 km.

Le climat du Sri Lanka est tropical humide. Les températures moyennes vont de 16° C à Nuwara Eliya, où il peut geler pendant plusieurs jours en hiver, à 32° C à Trincomalee sur la côte nord-est. La moyenne annuelle sur l’ensemble du pays est de 28 30°. Janvier est le mois le plus froid ; mai, le plus chaud, précède la mousson d’été.

Les précipitations dépendent largement de la mousson et sont réparties en quatre saisons. La première saison pluvieuse s’étend de la mi-mai à octobre. Les vents s’établissent alors au sud-ouest et se gorgent d’humidité au-dessus de l’océan Indien. Lorsqu’ils rencontrent les versants sud des chaînes montagneuses, ils génèrent de fortes pluies sur le sud-ouest de l’île, parfois jusqu’à 2500 mm par mois. L’intermousson, d’octobre à novembre, est traversées d’orages ponctuels et parfois de cyclones tropicaux. La mousson d’hiver dure de décembre à mars, pendant lesquels les vents de nord-est apportent l’humidité du golfe du Bengale sur les flancs nord de l’île. Une deuxième intermousson dure de mars à mi-mai.
Les régions montagneuses du sud-ouest sont les plus humides du pays. À Colombo, l’humidité relative est supérieure à 70 % toute l’année et peut atteindre 90 % au mois de juin. À Anuradhapura, elle est de 60 % pendant l’intermousson de mars, mais monte à 80 % pendant les pluies de novembre et décembre.

Programme du jour :
Après un long trajet, nous arrivons a notre première destination. L'orphelinat des éléphants à Pinnawela.
Pinnawela est très connu pour son orphelinat d’éléphants. Créé en 1975 par le département de la conservation de la faune sri lankaise, cet orphelinat a été conçu pour pouvoir nourrir, soigner et héberger de jeunes éléphants trouvés dans la nature. Parfois malmenés au Sri Lanka, les éléphants sont recueillis à Pinnawela avant tout afin d’être protégés. Ils peuvent en effet parfois tomber dans des fosses et des ravins pendant les périodes de sécheresse. D’autres orphelins ont été chassés de leur habitat naturel.

L’orphelinat a d’abord été situé dans le parc national Wilpattu puis au zoo de Dehiwala. Du zoo, il a été déplacé au village de Pinnawela à côté de la rivière Maha Oya. Ce village a été choisi pour accueillir l’orphelinat afin d’améliorer la vie des éléphants, mais aussi d’attirer les touristes au profit des habitants de Pinnawela. Lors de sa création, l’orphelinat comptait seulement 5 éléphanteaux. De nos jours, il y a environ 90 mâles et femelles à Pinnawela.

Après la visite direction vers notre prochain hôtel à Dambulla.
Entre temps Lankesh, nous amenons dans un restaurent au bord d'une rivière bordée de bamboux.

Arrivé au Amaya Lake Dambulla
L'hôtel Amaya Lake-Dambulla est situé sur les rives du lac Kandamala, dans le triangle culturel du Sri Lanka. Ce refuge de 20 hectares nous propose un hébergement respectueux de l'environnement, une piscine extérieure et quatre restaurants. Entourées de verdure, les chambres disposent d'un élégant mobilier en bois et d'un éclairage chaleureux. Elles comportent chacune une télévision par satellite à écran plat et un minibar. Les suites sont équipées d'une piscine privée et d'une baignoire spa. Le spa ayurvédique propose des massages relaxants et comprend un centre de yoga. Une connexion Wi-Fi est gratuitement mise à disposition dans le centre d'affaires.

Le restaurant en plein air Samara sert un buffet sri lankais et international, tandis que le restaurant ayurvédique Wewe Kade propose une délicieuse cuisine végétarienne maison. Il y a des cocktails ou us de fruits dans les deux bars de l'Amaya.
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Jour 3
Ascension du rocher de Sigiriya.
Située sur son rocher, qui est en réalité un neck volcanique, la citadelle de Sigiriya domine la plaine.

Un neck - de l'anglais "cou" - est un piton rocheux formé par une colonne de lave solidifiée dans une ancienne cheminée volcanique, et mise en relief ultérieurement par l'érosion. Il s'agit d'une intrusion magmatique à prismation radiaire. Le déchaussement érosif a laissé une énorme structure haute de 370 mètres au dessus elliptique.

La région fut occupée, au mésolithique, durant 5.000 ans. Durant le 3°, siècle avant JC, des monastères bouddhistes furent établis dans les environs du rocher. Des inscriptions ont été trouvées à l'entrée de refuges creusés sous de gros blocs de pierre, qui en témoignent. En 477, le prince Kasyapa, avide de pouvoir, destitua son père, le roi Dhatusena, avant de l'emmurer vivant et chassa son frère Mugalan. Il construisit une citadelle imprenable en haut du rocher, desservie par un escalier qui se faufile entre les pattes géantes d'un lion ... Ce détail donne son autre nom au neck : "le rocher du Lion"

Durant son règne, de 477 à 495, ce roi parricide fit construire défenses, palais et citernes, mais développa aussi un mécénat, invitant les plus grands artistes à sa cour : de cette période, date de somptueux jardins situés au pied du rocher et la célèbre fresque des Demoiselles.

Il fut délogé par son frère Mulagan, revenu après 18 ans pour venger son père. Celui-ci déménagea la capitale à Anaradhapura, et le rocher retourna à son utilisation monastique jusqu'au13-14° siècle.

La fresque des Demoiselles :
Les fresques devaient couvrir une grande partie de la face ouest du rocher, couvrant 140 mètres de long sur 40 de haut. Des graffitis datant du 8°siècle parlent de 500 demoiselles peintes. Beaucoup d'entre elles ont disparu durant la dernière occupation monastique ... Car elles troublaient la méditation des moines.

Le style des fresques est unique, bien qu'il soit classé comme faisant partie de la période "Anuradhapura " : les lignes sont peintes de façon à mettre en valeur les formes voluptueuses, et par touches faites avec plus de pression d'un côté. Les escaliers sont taillés àmême la paroi ; à mi-hauteur, le mur-miroir (rosé) qui fait face aux fresques des Demoiselles. - Document Asiaexplorers. Une paroi fait face aux fresques ; elle était si polie que le roi pouvait s'y voir durant la promenade... Et que les Demoiselles peuvent toujours s'y mirer.

Ballade à dos d'éléphant dans le parc d'Habarana.
Petite ville carrefour au nord du Sri Lanka, Habarana est réputée pour ses excursions à dos d'éléphant. Si un séjour à Habarana offre une plaisante immersion dans la vie quotidienne de l'île, il permet également de se rendre facilement dans le parc national de Minneriya où se rassemblent chaque année des milliers d'éléphants et où vous pourrez admirer des centaines d'espèces d'oiseaux dont certaines endémiques. Habarana est également proche du site archéologique majeur de Polonnâruvâ, capitale des rois cinghalais du XIe au XIIIe siècle. Pour un voyage à Habarana parfait, mieux vaut choisir la saison sèche qui s'étend de décembre à mars et de juillet à septembre. Habarana est une étape agréable dans la découverte du Sri Lanka. On se contera de voir le parc depuis notre promenade à dos d'éléphant. Durant notre trajet, les habitants nous offrent des bananes. Je fais une caresse à Andula en lui tapant sur la tête. Il lève sa trompe spontanément, alors je comprends qu’il veut des bananes. Pas bête cet Andula, il en redemandera à chacune par la suite. Arrivées à la rivière, Andula a envie de prendre un bain, et hop nous voilà au milieux de la rivière à la merci d'un éléphant qui trompe énormément... De l'eau. Une petite douche ?
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Jour 4
Visite du temple d'Or de Dambulla.
Le temple d'Or de Dambulla est un site bouddhiste du Sri Lanka, situé à Dambulla, au nord de Kandy dans le district de Matale, à quelque vingt kilomètres au sud-ouest de Sigirîya. La ville de Dambulla est construite autour d'un large rocher de granit qui renferme un important complexe de grottes, le Raja Maha Vihara, datant du 1er siècle. Il s'agit du plus important et du mieux préservé des complexes de grottes du Sri Lanka.

Le site consiste en quelque quatre-vingts grottes, cinq sanctuaires, quatre monastères principaux. Il comporte 157 statues, 153 images du Bouddha, 3 images royales et 4 images de divinités. Les peintures murales, recouvrant 2 100 mètres carrés, représentent, entre autres la tentation de Bouddha par le démon Māra et son premier sermon. On y trouve aussi des statues des divinités hindoues Vishnou et Saman.

L'origine de l'implantation à Dambulla est la fuite du râja Vattagamani Abhaya, détrôné de Anurâdhapura en 104 av. J.-C. par des Tamouls et qui trouve refuge à Dambulla. Restauré sur son trône, il crée le complexe de grottes. Le stûpa est construit au Ve siècle. Au XII, siècle, les statues de Vishnou et de Saman sont ajoutés au complexe. Le mouvement nationaliste cinghalais débute ici en 1848.

Direction Kandy. 
Lankesh nous demande si l'ont aimerait voir une fabrique de pièce de bois artisanal.
Dans cette fabrique, on utilise du bois d’ébène, de l’ébène royale, du bois de rose, du cocotier et plusieurs autres espèces. On emploie aussi une essence inconnue, soit du bois arc-en-ciel. Le guide nous en montre la particularité. Dans un verre d’eau, il ajoute quelques particules de ce bois et en agitant l’eau, elle se colore rouge. Il rajoute différents produits comme la chaux ou l’alun, et l’eau change de couleur. En appliquant un produit de finition sur les pièces, celles-ci deviennent multicolores.
Puis, nous visitons la boutique vraiment immense pour découvrir les sculptures dont différents Bouddhas, des éléphants de toutes les grosseurs, des masques colorés, etc. Le choix est très varié.

Visite du jardin tropical de Matale afin de découvrir les épices.
Un superbe jardin avec toutes sortes de plantes avec lesquelles ils fabriquent des huiles, des crèmes de soins, mais aussi des mélanges d'épices pour la cuisine comme le curry. La visite guidée était très intéressante !

Encore un cadeau de la nature : les fruits et les légumes sont au Sri Lanka d’une variété incomparable. L’ananas a toute l’année une saveur de miel. De différentes grosseurs, les bananes vont du vert tendre au rouge sombre en passant par toute la gamme des ors et toutes plus savoureuses les unes que les autres. Le jus de noix de coco est un délicieux rafraîchissement, surtout lorsqu’il est tiré de la variété dite « royale » (King Coconut). Les mangues du nord du pays sont parmi les meilleures qu’on puisse déguster. La papaye possède un goût de pêche et des propriétés digestives qui en font un complément idéal du repas. Le fruit de l’arbre à pain, une grosse boule verte hérissée de piquants, se mange, lui, bouilli comme un légume. L’énorme fruit du jacquier, de même aspect et de la même famille, fournit une chair orangée au goût suave. On se régale aussi de sapotilles, de goyaves, de ramboutans, de grenades, de fruits de la passion et surtout de mangoustans, le fruit le plus fin. Comble d’exotisme ici, on trouve aussi des poires, des cerises, et même de délicieuses fraises, fraîchement cueillies des montagnes de Nuwara Eliya.
Bien avant le roi thé, Sri Lanka fut réputé pour ses épices, en particulier pour ses canneliers qui ont donné son nom à l’un des beaux quartiers de Colombo : les Jardins de Cannelle. On en découvre la culture et tous les bienfaits que l’on peut en tirer dans les jardins de MATALE, aux portes de l’ancienne capitale de Kandy. Bâtonnets de cannelle, noix et macis de muscade, rhizomes de curcuma (safran indien), graines de cardamome et clous de girofle sont vendus en vrac ou en guirlande de sachets de cellophane.

La cuisine locale semble se résumer à un unique plat : le « riz au curry ». Mais derrière cet énoncé se cache une étonnante diversité de préparations, jouant subtilement sur les combinaisons d’épices pour confectionner ragoûts, soupes et sauces en accompagnement du riz au goût de noisette, toujours servi en portions généreuses. Un riz au curry, c’est une farandole de petits plats, délices pour les yeux avant d’être ceux des papilles, accommodant viandes, légumes, poissons, coquillages et crustacés.

Le riz, d’abord : il en existe une quinzaine de variétés selon la forme, la couleur et le goût de la graine. Il est habituellement bouilli, mais peut être cuit dans du lait de coco et safrané pour les grandes occasions. Les plats accompagnant le riz sont variés : purée de lentille rose, gombos, patate douce, papadams (galettes frites). Les morceaux de bœuf, de poisson ou de poulet donneront son nom au curry (fish curry, chicken curry, etc.).

Le curry est un mélange d’épices et de condiments sautés dans de l’huile de coco puis mijotés dans du lait de coco. Les ingrédients utilisés sont tous locaux : coriandre, cumin, clou de girofle, cannelle, cardamome, curcuma, poivre, moutarde, fenouil, ail, oignion, gingembre et bien sûr, du piment. Les curries varient selon la texture du lait, plus ou moins épais, et la dose de piment rouge. Leur couleur et leur saveur en dépendent. Chaque Sri Lankaise préparera sa propre poudre de curry selon ses goûts et ceux de la famille. Si vous ne raffolez pas du piment, demandez un white curry (curry blanc). Les Sri Lanka, eux, ont la passion du piment, mais plus encore celle de l’hospitalité : pour satisfaire leurs hôtes, ils savent doser, voire oublier les feux de cet aromate. Il n’est pas nécessaire d’aller au restaurant pour goûter les spécialités sri lankaises.

Arrivé au Amaya Hills Kandy
Situé au cœur du triangle culturel, l'Amaya Hills Kandy se trouve sur une colline surplombant la forêt d'Heerassagala. Doté d'une architecture traditionnelle du Sri Lanka, l'établissement possède une piscine extérieure, un spa et un restaurant.
Les chambres climatisées de l'Amaya Hills comprennent un balcon privé avec vue sur la montagne ou la vallée. Elles sont équipées d'une télévision à écran plat et d'un plateau/bouilloire. La salle de bains attenante comprend une baignoire et une douche. Lors de notre séjour, nous avons la possibilité de faire de l'exercice dans la salle de sport ou pratiquer le squash et le billard. L'Amaya Hills Kandy abrite également une discothèque appelée Le Garage. Un petit-déjeuner buffet est servi à l'hôtel, où on peut également déguster à l'intérieur ou à l'extérieur des plats locaux et internationaux au restaurant Rasawasala. Des boissons sont disponibles au Tea Room et au bar Dumbara.
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Jour 5
Visite du temple de la dent sacrée de Bouddha a Kandy.
C'est probablement le lieu le plus sacré de tout le Sri Lanka. Il se trouve à côté du lac de Kandy, et c'est un lieu incontournable de la ville. L'entrée est payante pour les étrangers, 500 Rs, et inclut un audio guide pour mieux comprendre le temple, son organisation et les croyances qui lui sont attachées. On doit enlever les chaussures et entrer pieds nus, les épaules et les genoux couverts. À l'intérieur, la ferveur est incroyable. C'est parce que le temple conserve une relique de dent de Bouddha, qui a été apportée depuis l'Inde au début de la période bouddhiste du Sri Lanka. Seuls les officiels les plus importants peuvent pénétrer dans la petite salle qui abrite le coffre, qui abrite le coffre, qui abrite le coffre, qui abrite la petite boîte, qui abrite la dent. Le commun des mortels se presse devant une vitre où l'on voit la salle et le coffre, aborné de défenses d'éléphants et d'or. Les croyants déposent de beaux arrangements floraux, des fruits, et autres offrandes. Le cingalais assure que la dent est dans cette salle, d'autres disent qu'elle a été volée par les colons, ou encore mise en sécurité dans un endroit secret.

Visite du marché couvert de Kandy.
Au pied de la tour de l'horloge, un escalier descend vers le marché municipal. Comme l'attestent les chemises, blue jeans et autres sweatshirts un peu démodés accrochés sur les devantures, ce marché n'est pas orienté, en principe, vers la clientèle touristique, mais cette dernière est la bienvenue. C'est ici qu'elle trouvera les plus beaux sarongs et batiks, ces étoffes imprimées que portent les hommes comme un paréo et qui feront de magnifiques jupes longues pour les dames. Les plus élégantes négocieront un beau sari qu'elles auront rarement l'occasion de porter, mais qu'importe ! Juste à côté la grande halle carrée où se trouvent les marchands d'alimentation, d'épices, d'encens et autres produits exotiques.

Visite d'un bijoutier près de Kandy.
Au Sri Lanka, les bijoux et les pierres précieuses font partie de la culture des habitants.
En effet, le Sri Lanka est le pays qui a la plus forte densité de pierres précieuses au monde !
Elles sont ensuite vendues brutes aux bijoutiers, qui travaillent alors les pierres dans leurs ateliers et les montent sur une bague, un pendentif, etc. Le Sri Lanka est connu pour sa production de très beaux Saphirs qui deviennent d'ailleurs de plus en plus rares, on dénombre une variété impressionnante de pierres précieuses et de pierres fines comme on peut le constater sur la carte ci-dessous : Alexandrite, Spinelle, Chrysoberyl, Grenat, Aigue Marine, Rubis, Grenat Hessonite, Tourmaline...

Spectale traditionnel Ski Lankais
Durant une heure trente, ce spectacle de danse kandyenne est considérée aujourd’hui comme la danse nationale du Sri Lanka. Parmi la troupe de danse, certains se démarquaient par leur agilité, d’autres par leur sourire ou leur grâce. Nous avons été impressionnées par leur prestance et leurs costumes très colorés. Les percussionnistes, également, ajoutaient du rythme avec leur tambour à double face composé de peau de singe et de vache.

Les femmes et les hommes de cette troupe ont exécuté plusieurs numéros suivis d’une marche sur le feu. Je vous donne une signification détaillée de quelques-uns :

Magul Bera : Une coutume cingalaise ancienne afin d’offrir une musique rituelle jouée sur un tambour pour obtenir la bénédiction des divinités protectrices.

Kulu Natuma : la danse de la récolte
Danse folklorique habituellement exécutée par les femmes du village pour célébrer une récolte abondante : les danseurs présentent les actes de la récolte depuis la coupe à la faucille jusqu’au vannage du grain. Une danse vivante faisant place à une variété d’arrangements rythmiques pour exhiber la grâce féminine. Accompagnée par un léger battement de tambour, cette danse s’avère très populaire parmi les chorégraphes modernes.

Gini Sisila : la danse du feu
Cette danse montre le pouvoir des charmes sur l’enfer et sur les 27 démons qui accablent l’humanité… Impressionnant de les voir avaler le feu !

La marche du feu
L’origine remonte à l’époque de la légende de Rama et de Sita. Ravana avait enlevé Sita et puisqu’il l’avait déconsidérée, Sita marcha dans le feu pied nu, sans blessure ni douleur, pour prouver sa virginité durant son séjour forcé avec Ravana. Les fidèles invoquent la bénédiction du Dieu Kataragama et de la Déesse Pattlni avant d’accomplir cette marche.
Tout un rituel de danses nous a été présenté ce soir-là. Nous avons apprécié chaque moment.
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Jour 6
Petit plongeon dans une gare de Kandy.
Le train au Sri Lanka, c'est toute une expérience. Le réseau a été développé à l'époque coloniale, et depuis l'indépendance du pays, bien peu de modifications ont été apportées. En témoignent les bureaux des chefs de gare, qui sont de véritables musées, et où toute l'information est encore relayée par une sorte de téléphone centenaire, et consignée dans des livres poussiéreux. En général, le train est en retard. Peu importe d'où il vient et où il va. Cela est dû au fait qu'il n'y a qu'une seule voie la plupart du temps, donc les trains ne peuvent se croiser que dans les gares, et se retardent les uns les autres.

Mais les paysages sont incroyables et c'est un voyage unique qui vous transporte à l'intérieur du pays, au milieu des plantations de thé, ou le long de la côte. Il y a trois classes. La première est la seule dont on peut acheter les billets à l'avance, elle est climatisée et non-disponible sur tous les parcours. Pour la seconde, il y a un ventilateur et la troisième a juste des bancs de bois. Sachant qu'un parcours Kandy Badulla met 7 heures, et que les prix sont dérisoires, environ 2 €, on peut s'offrir la première, il y a même quelques services de nuit avec des couchettes.

Visite d'une plantation de thé.
Au fil des kilomètres, nous commençons à prendre de l'altitude. Mais nous découvrons bientôt les jardins de thé dans lesquels se succèdent les Tea Estates, c'est-à-dire les grands domaines contigus aux contours réguliers. Notre plus beau souvenir de ce trajet sera très certainement l'instant où nous avons pu découvrir les cueilleuses de thé. Ces dernières, au nombre de 600 000 dans la région, portent des hottes sur leur dos à l'aide d'un bandeau frontal. Elles collectionnent en moyenne 18 kg de thé par jour pour un salaire mensuel de 50 €. Puis, nous nous arrêtons pour visiter une factory de thé, la Glenloch Tea Factory qui date du XIXe siècle. Là, un guide très intéressant nous fait visiter l'usine et nous montre les différentes étapes de la fabrication : après la cueillette, la flétrissure, le roulage, la fermentation, le séchage et le criblage. Nous apprenons que le thé se récolte toute l'année, tous les 8 à 15 jours selon les régions. C'est au-dessus de 1200 mètres que l'on trouve les meilleurs thés. Le BOPF (Blend Orange Pekoe Flowery) est un thé fort que les Srilankais boivent avec du lait et du sucre. Le BOP est moins fort, mais d'une catégorie inférieure. Les Blends (mélanges) permettent de multiples qualités intermédiaires. La visite se terminant, nous nous rendons à la boutique de l'usine pour faire quelques achats.

Visite des chutes de Ramboda.
La cascade Ramboda n'est pas techniquement sur le fleuve Kotmale. C'est sur Panna Oya, un affluent de la rivière Kotmale. Mais il est très proche de la Kotmale. Une rivière paisible qui coule à travers jusqu'au moment où elle plonge vers le bas puis exerce à nouveau paisiblement, la végétation verte, et de beaux villages sur les rives. La cascade Ramboda s'élève à 109 mètres. Ce qui la rend belle est le volume d'eau, l'angle d'une chute, et la beauté des régions environnantes. Lankesh nous demande si l'on aimerait refaire un massage, hum super encore un, mais là la gentillesse est présente, mais pas la qualité, dommage.

Promenade en tuk-tuk.
La star du Sri Lanka au niveau du transport, c'est bien sûr le Tuk-tuk. Ces engins occupent une place importante dans la circulation de la capitale comme des principales localités. Ce sont des triporteurs dans lesquels on peut monter jusqu'à trois, en se serrant un peu. Le prix se négocie. Il s'agit en gros d'un scooter bricolé d'un abri et de ce siège passager. Enfin, hybride entre voiture et scooter. Ils sont rapides, se glissent partout, mais polluent pas mal. C'est sympa de se baigner dans la foule sur ces "tricycles à moteur" mais c'est ce n'est pas notre journée, ça sent la fin des vacances, la route qui mène à l'hôtel est fermée. Donc petit détour en camionnette et l'on finit à pieds vers l'hôtel.
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Jour 7
Visite du jardin botanique de Kandy.
Le jardin botanique de Peradeniya ou Royal Botanical Garden est un jardin botanique situé à Peradeniya dans la banlieue proche de Kandy. Il est renommé pour son impressionnante collection d'orchidées. Il présente, en outre, un jardin d'épices et de plantes médicinales ainsi que de nombreux palmiers. Le jardin est situé dans une boucle de la rivière Mahaweli.

Les origines du jardin remontent à 1371 lorsque le roi Wickramabahu III accéda au trône et installa sa cour à Peradeniya au bord de la rivière Mahaweli. Il fut suivi par les rois Kirti Sri et Rajadhi Rajasinghe. Un temple y fut édifié par le roi Wimala Dharma, mais il fut détruit lors de la prise du royaume de Kandy par les britanniques. Par la suite, le travail préparatoire pour installer un jardin botanique fut réalisé en 1821 par Alexandre Moon. Le jardin botanique fut formellement fondé en 1843 avec l'installation de plantes venant des jardins de Kew, de Colombo et de Kalutara. Il continua sa croissance dans les années suivantes notamment sous la direction de George Gardner. En 1912, le jardin passa sous la responsabilité du département de l'agriculture lors de la création de celui-ci.

Le jardin abrite notamment une majestueuse allée de palmiers royaux (Avenue of Palms) plantés en 1950. On peut aussi y observer différents arbres plantés par les personnalités qui ont visité le jardin, notamment un arbre à boulets de canon planté par le roi George V. Un autre arbre remarquable est un gigantesque figuier de Java couvrant une surface de 2 500 m2. Une colonie de chauves-souris frugivores est installée dans le jardin.

C’est bien ce que vous croyez, des grappes de chauve-souris. Il y en avait des milliers. Il parait qu’au SL en fin d’après-midi elles sortent toutes pour se nourrir. Ils les appellent les chiens-volant, car elles sont vraiment aussi grosses que des poulets. Ça fait même un peu peur.

Une petite anecdote sympathique concernant ce parc, les Srilankais étant plus romantiques que les Européens, les jeunes hommes emmènent leur future fiancée faire un tour au parc en amoureux. Nous avons croisé des centaines de jeunes couples en train de se bécoter dans le jardin. Assez rigolo de voir ça, mais si romantique.

Retour au Jetwing Beach Negombo.

Après-midi au bord de la mer.

Dépars cette nuit pour Dubaï et Genève.

Cette journée sera, je pense l'une des plus longues de ces dernières années.

Notre prochain shooting "Vol au-dessus du Notre Jura"
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